De nouveau au Sénégal, nous avons retrouvé le plaisir de sillonner ce pays si accueillant, entre une croisière et quelques jours sur la cote atlantique au-dessus du Sine Saloum… 

Un itinéraire qui nous a permis de traverser le pays… enchantement pour les yeux où la diversité des paysages et des ambiances sont d’une richesse incroyable.

Je vous propose de le découvrir à travers une centaine de photos .

Pour commencer, un voyage hors du temps sur le fleuve Sénégal… De Saint-Louis à Podor, nous découvrons une région hors des sentiers battus : paysages luxuriants peuplés d’innombrables oiseaux, comptoirs coloniaux oubliés par le temps, villages reculés aux peuples attachants… Un seul bateau navigue sur le fleuve, et pas n’importe lequel : le Bou El Mogdad

Ce mythique bateau de croisière qui voyage le long du fleuve Sénégal depuis 70 ans. Une semaine dans un sens et une semaine dans l’autre. Nous avons choisi le sens de Saint Louis jusqu’à Podor. Avec ses 25 cabines il accueille entre 50 et 60 passagers. Nous étions 18… pour cause de pandémie les touristes ne sont pas encore revenus…

Autant dire que le bateau était à nous. Un régal…

Avant d’embarquer sur le Bou El Mogdad qui est amarré là, à côté du pont Faidherbe, une visite de la ville de Saint Louis s’impose. 

Installée au nord du pays, entre le fleuve Sénégal et l’océan Atlantique, Saint-Louis est une ville de charme qui vous transporte irrésistiblement dans un autre temps. Traverser le pont Faidherbe, pour arriver dans la vieille ville. Nous voilà revenus aux 18ème et 19ème siècles, face aux témoignages du passé de celle qui fut la première capitale du pays. 

Flânerie dans l’ile Saint-Louis : le vieux quartier de l’île, cœur de la ville, ses bâtisses coloniales qui exhibent leurs façades oranges et rouges, ornées de balcons de bois ouvragés ou de balustrades de fer forgé, l’Hôtel de la Poste, escale préférée de l’aviateur Mermoz aux grandes heures de l’Aéropostale, l’ancienne demeure des sœurs de Cluny, rue Blaise-Dumont, qui servit de décor au film Coup de Torchon de Bertrand Tavernier – son escalier intérieur en béton de toute beauté…

Puis, de l’autre côté du pont, le village de pêcheurs du Guet N’Dar, sur la lagune de Barbarie. surpeuplé et bouillonnant d’activité avec ses énormes pirogues colorées qui viennent décharger leur pêche.

On découvre les ruelles où se bousculent chèvres, vélos et carrioles à cheval, 

Les transports en commun particulièrement à Dakar et Saint Louis… toute une histoire… une aventure… une attraction. 

Douceur de l’air, lumière particulière qui baigne les gens et les choses, nonchalance de ses habitants, Saint-Louis a un charme fou.


Escalier de la maison des sœurs de Cluny

Le village de pêcheurs du Guet N’Dar

Les taxis brousse sillonnent la ville à la recherche des passagers…

Et douce apparition…

les mythiques R12 et 4L

Toujours vaillantes…

et customisées by Renault

Au fil de l’eau…

Puis, la navigation sur le fleuve bordé par le Sénégal et la Mauritanie commence.

Portés par le doux roulis du bateau on se laisse aller, enveloppés de chaleur et inondés de ciel bleu.

Installés sur le pont, les paysages grandioses se profilent. Les richesses de la faune et de la flore du nord Sénégal sont bien là au détour des méandres du fleuve. On est les témoins privilégiés du fascinant spectacle de la nature

Arrêt au parc des oiseaux du Djoudj.  Le paradis des oiseaux migrateurs. 

Le nombre d’oiseaux est estimé à quelque trois millions, répartis en 350 espèces, en particulier le flamant rose, le pélican blanc (Pelecanus onocrotalus), quatre espèces d’aigrettes, l’oie de Gambie et le héron cendré. Les canards sont nombreux (souchetspiletssarcelles, etc.). On peut aussi observer de grands cormorans, des martins-pêcheurs ou des balbuzards.

J’aime particulièrement les magiques pélicans.

Au fil du fleuve…

En avançant on se laisse happer par la beauté du paysage et la tranquillité des eaux qui ne sont troublées que par les pirogues qui traversent, le barbotage de quelques enfants, les lavandières aux pagnes multicolores et des troupeaux d’animaux venus s’abreuver. 

Une escale dans le village Toucouleur…

Au fil des rencontres…

Au fil de la route… autres regards sur le Sénégal…

A Podor fin de la croisière. On prend la route, et lorsqu’on descend vers le Sine Salum, on a le plaisir de voir défiler des milliers de Baobabs. 

Le Baobab qui est l’emblème du Sénégal.

Le Baobab de Fadial.

Les habitants de cette localité prétendent que c’est le plus grand baobab du Sénégal.

32 mètres de circonférence. Il aurait 850 ans.

Plus modeste, le petit baobab seul au bord de la lagune asséchée recouverte de sel, près de  Palmarin. Majestueusement romantique.

Puis rencontre avec les commerces en tous genres… diversité et couleurs…

En descendant vers Dakar, le Lac Retba du Sénégal, souvent appelé le Lac Rose pour sa couleur si particulière, est l’un des sites les plus visités de la presqu’île du Cap Vert au Sénégal. Il possède des nuances allant du rose fuchsia au rouge pourpre selon la luminosité. C’est le deuxième lac le plus salé du monde après la Mer Morte, 

Les hommes, dans l’eau jusqu’à la poitrine, cassent avec un piquet le sel déposé sur le fond avant de le ramasser à la pelle pour remplir des pirogues d’une capacité d’une tonne. Les femmes sont chargées de débarquer les pirogues et d’entasser le sel sur les bords pour le sécher et le blanchir au soleil. Tous s’enduisent le corps de beurre de karité pour se protéger de la salinité corrosive. Malheureusement ils ne sont jamais assez protégés et trop souvent leur peau est rongée par la forte salinité.

Plus bas encore sur l’océan, M’Bour et le retour des pêcheurs… Impressionnant…

Pour finir, quelques jours sur la côte atlantique vers Palmarin entre les greniers à Mil et l’océan…

Relax…