« Dis-moi grand homme, comment en est-on arrivés là ? »
« Je sais mon garçon, aujourd’hui, il est évident que l’avenir prend une drôle de tournure…
L’homme est devenu fou… il a plus que jamais les moyens de se détruire…et certains sont prêts a appuyer sur le bouton ultime…
Quelle période inquiétante où tout est possible…
On peut se dire que les scénarios catastrophes que l’on rencontrait dans les fictions paraissent soudain si proches de nous…les catastrophes écologiques et le dérèglement climatique, le terrorisme, le populisme, l’intelligence artificielle et la surveillance généralisée, les pandémies…
Il faut se faire à l’idée que tout pourrait s’arrêter du jour au lendemain…
Ça a commencé on ne sait pas trop comment. Petit à petit… puis tout s’est accéléré… puis emballé…
Il faut dire qu’on est arrivés à une époque où plusieurs crises interconnectées se sont renforcées mutuellement.
Plusieurs tendances et évolutions semblent converger pour créer cette impression de chaos.
Les guerres et tensions géopolitiques : La globalisation a multiplié les interdépendances entre pays, rendant les conflits d’autant plus lourds de conséquences. Les tensions entre superpuissances, les guerres civiles, et les luttes pour les ressources continuent de déstabiliser de nombreuses régions. Ces conflits sont exacerbés par l’accès aux armes modernes et aux technologies de surveillance.
La crise climatique : L’accélération du réchauffement climatique et ses effets se manifestent à une échelle inédite. Les catastrophes naturelles, la perte de biodiversité, les migrations climatiques et les risques de pénuries alimentaires sont de plus en plus visibles et contribuent à une angoisse collective.
Les inégalités économiques : Bien que la mondialisation ait sorti une partie de la population mondiale de la pauvreté, elle a aussi accru les inégalités entre riches et pauvres. Cette inégalité a amplifié les tensions sociales et la frustration, en particulier dans les pays où les filets de sécurité sociale sont faibles.
La montée des régimes autoritaires : La démocratie recule dans plusieurs régions du monde, et de nombreux dirigeants se tournent vers des politiques autoritaires. Ce phénomène peut s’expliquer par une désillusion des populations envers leurs gouvernements et une méfiance vis-à-vis de systèmes politiques jugés corrompus ou inefficaces.
Les réseaux sociaux et la désinformation : Internet et les réseaux sociaux ont radicalement changé la façon dont nous nous informons. La rapidité de circulation de l’information (et de la désinformation) renforce les divisions et encourage des comportements extrêmes. Les algorithmes qui amplifient les contenus polarisants contribuent à accentuer les tensions sociales.
L’intelligence artificielle et les nouvelles technologies : L’IA et l’automatisation transforment notre économie et nos modes de vie, mais elles posent aussi des questions éthiques et des risques pour l’emploi, la vie privée et même la stabilité sociale. Ces technologies avancent si vite que la société peine à suivre et à établir des régulations adaptées.
Le chaos politique et le populisme : Les crises économiques, sanitaires, et sociales nourrissent la montée du populisme et des discours simplistes qui exploitent les peurs et les frustrations. Cela rend les prises de décision politiques plus erratiques et moins concertées.
En somme, ces éléments, mêlés et amplifiés les uns par les autres, donnent cette impression de chaos. Chaque époque a ses crises, mais l’ampleur et la complexité de celles que nous vivons aujourd’hui peuvent donner l’impression d’une accélération sans précédent, en particulier avec les technologies de communication modernes qui nous confrontent aux problèmes du monde entier en temps réel.
Les humains avaient toutes les cartes en main pour éviter ces catastrophes. Ils pouvaient tirer des leçons du passé. Mais non ils ont reproduit les mêmes scénarios en pire.
Et maintenant, le monde est en train de basculer et tout le monde regarde ailleurs
Face aux vestiges d’un monde en déclin je ne sais pas trop quoi te dire pour justifier cette catastrophe.