Un voyage dans le monde Maya
Au cœur de l’Amérique centrale, cerné par le Salvador, le Honduras, le petit Belize et le vaste Mexique, le Guatemala partage avec ce dernier un prestigieux passé commun : le monde maya.
Berceau de la civilisation Maya, le Guatemala abrite quelques-uns des sites archéologiques les plus importants d’Amérique Centrale, un héritage également visible dans la population qui descend majoritairement des Mayas et a su conserver son folklore, sa langue et ses coutumes. Voyager au Guatemala, c’est plonger au cœur du monde Maya et de la culture amérindienne.
Après une incursion en Honduras nous avons continué vers le Yucatán qui reste la terre d’une des civilisations les plus mystérieuses du monde méso-américain : les Mayas. Mathématiciens-bâtisseurs, commerçants, cultivateurs de maïs, joueurs de pelote et grands pourvoyeurs de chair humaine pour leurs dieux, les Mayas ont régné sur la péninsule de -500 av. J.-C. à 925 ap. J.-C. Ils se sont faits, par la suite, assimiler par les Toltèques jusqu’à l’arrivée des premières caravelles espagnoles.
3 semaines de découvertes.
Je vous propose un petit partage de quelques clichés de ce voyage…
Antigua, le lac Atitlan, les villages de l’altiplano, Copan, Flores, Tikal…
Après un passage éclair à Guatemala City, sans intérêt, nous commençons par Antigua.
Bel accueil !!!
Ici on se trouve sur le Parque Central une fontaine aux sirènes, symbole de la ville
La cité d’Antigua a un charme fou. Avec son urbanisme en damier de rues aux pavés mal ajustés bordées de maisons basses aux parfums coloniaux et de patios fleuris avec par ci par là des monuments ébranlés par plusieurs tremblements de terre et éruption volcaniques. Étonnant lieu où se côtoient et se juxtaposent monastères détruits et reconstruits, églises aux stucs éparpillés ou aux ors resplendissants, témoins altiers du passé et souvenirs oubliés… et L’arche de Santa Catalina est un monument également image symbole de la ville.
Une ville à taille humaine qu’on parcours à pied avec toujours en ligne de mire la masse majestueuse des volcans qui dominent
Un site exceptionnel. J’ai adoré.
Et à chaque carrefour on croise de vieux autobus scolaires américains ont donnés un nouveau bail de la vie au Guatemala en tant que transport en commun brillamment coloré.
3 juin 2018, un an après mon passage dans cette ville, le volcan Fuego qui la surplombe vient de se réveiller…
Irruption meurtrière.
Changement de décor évidemment…
Le destin !!!
Le voyage continue
Avant d’aborder la région de l’altiplano et ses célèbres marchés une étape au lac Atitlán s’impose. Peut-être un des plus beaux lacs du monde, entouré par une chaîne de majestueux volcans.
A l’aube, le ciel est dégagé et l’air d’une incroyable pureté.
L’heure magique.
Puis en route vers l’altiplano et ses nombreux marchés authentiques.
On y trouve les plus beaux costumes et marchés d’Amérique centrale,et on peut assister à d’étranges cérémonies religieuses des Mayas quichés, l’ethnie la plus importante de l’Altiplano.
Chacun s’habille de ses propres couleurs, tissées par les femmes enchâles, huipiles (corsages) et autres sarapes (ceintures). Rose, pourpre, violet, bleu, rouge, orange, turquoise, les teintes s’entrechoquent et se mêlent selon des motifs ancestraux symbolisant des clans, des filiations, des fidélités. Il en existe près de 250 à travers le pays, imposés jadis par les colonisateurs pour éviter que leurs serfs ne s’échappent de l’encomienda — les domaines remis aux conquistadores en remerciement de leurs bons et loyaux services.
Arrêt à Chichicastenango.
Outre son marché le plus important et le plus coloré du Guatemala il y a cette endroit fascinant : l’église Santo Tomas
Utilisée comme lieu de dévotion Maya, elle est même utilisée par des chamanes pour des rituels.
Elle fut construite sur un ancien temple Maya dont il ne reste que les marches. C’est sur ces mêmes marches, devant l’entrée de l’Eglise, que de vieilles femmes Mayas prient leurs ancêtres avec force d’encens et chants magiques.
A l’entrée de l’église le chamane officie.
Un peu plus loin, de l’autre côté du marché, une autre église… plus calme.
Et à côté le cimetière.
Coloré !!!
Houlà !!! La peur !!!
Puis un peu plus loin, dans un autre village, à Santiago Atitlan, une belle rencontre.
Petit détour par le Honduras pour découvrir le site de Copán.
Abandonnées au Xe siècle, les superbes ruines Maya de Copánméritent de passer quelques heures.
Balades entre temples, stèles et de nombreux monolithes et autels richement sculptés, et la place de l’Escalier aux pétroglyphes, avecson escalier monumental.
Moments délicieux dans la cité qui fut la capitale d’un royaume aujourd’hui caché dans une épaisse forêt.
De Copán à Quirigua… on repasse la frontière et revient au Guatemala
Voilà un site particulièrement champêtre, dispersé dans une nature luxuriante.
Le site maya de Quirigua est remarquable pour ses immenses stèles, pour la plupart, sculptées sur ses quatre faces.
Les plus hautes stèles rencontrées dans la Mésoamérique se trouvent dans ce site. La plus imposante mesure 10,67 m. et pèse 65 tonnes
La production artistique de monuments monolithiques de 10mètres sculptés dans le grès et sans recours à des outils en métal, est exceptionnelle. Les monuments, appelésstèles, présentent des textes hiéroglyphiques qui décrivent d’importantes dates du calendrier, des événements célestes tels que les éclipses, des passages de la mythologie maya et des événements politiques ainsi que des événements sociaux et historiques importants pour le développement de la cité.
Dernière étape au Guatemala Tikal, le fameux site maya où furent tournées des scènes de Star Wars.
Au cœur de la Jungle du Peten, dans une atmosphère moite où résonne les hurlements des singes-araignées et les rugissements des jaguars, s’élèvent les ruines gigantesques de la plus extraordinaire cité des Mayas.
Ses dimensions hors normes, son histoire, son architecture en font un endroit d’histoire et de culture exceptionnel. Mais ce qui rend ce site unique, c’est son cadre, au cœur de la jungle du Guatemala.
Très récemment À Tikal, une cité endormie, cachée jusqu’alors sous la végétation dense, vient d’être découverte. Selon les dernières estimations, le peuple maya comptait 10 à 15 millions de personnes, soit bien plus que ce que les spécialistes pensaient jusqu’alors.
Les vestiges « dormaient » depuis des siècles sous la dense végétation du nord du pays. Les autorités du Guatemala ont annoncé jeudi la découverte de 60.000 éléments de la civilisation maya, grâce à la technologie de télédétection par laser LiDAR (light detection and ranging), montée sur des drones, qui a permis de balayer quelque 2.000 km² de terrain dans le département d’El Peten
Passage au Mexique en traversant le fleuve Rio Usumacinta. Avec au programme : Bonampak, Palenque, Campeche, Uxmal, Chichen Itza.
Visite du site de Bonampak qui conserve, au sein de ses temples et palais perdus dans la forêt, les plus belles fresques du monde maya.
Un endroit délicieux.
Bonampak constitue un miracle de conservation : contrairement aux autres temples du Chiapas, région humide, ses peintures murales (malheureusement endommagées lors de leur restauration) mayas sont arrivées jusqu’à nous.
Les peintures murales ornant son acropole qui en font un site archéologique unique et célèbre.
Ce bâtiment, communément appelé « Temple des Peintures » (ou plus techniquement « Structure 1 ») comporte trois salles disposées en longueur au sommet d’une pyramide. C’est sur leurs murs intérieurs que l’on trouve les plus beaux vestiges de la peinture maya, dont les seuls autres témoignages sont de petits fragments défraîchis ou des détails sur de la poterie. Ces peintures murales montrent des scènes liées à des événements du règne du roi de Bonampak Chan Muwaan.
Arrivée à Palenque
C’est à Palenque que se trouve l’une des plus grandes cités mayas du MexiqueL’endroit est magnifique !Des temples en excellent état et bien mis en valeur. Tout autourle cadre luxuriante de la forêt tropicaleEt encore, seule une partie de l’ancienne ville maya est visible, le reste étant enfoui sous la végétation…On estime avoir exploré moins de 10 % de la superficie totale de la cité. Il reste encore plus de mille structures couvertes par la forêt. La cité que l’on voit actuellement est l’une des mieux conservée.Lorsque qu’on traverse cette forêt on découvre des temples qui émergent de la végétation, des cacades… Une ambiance et un vrai décor d’Indiana Jones…
Un site vraiment romantique.
Campeche
Transition entre Palenque et Uxmal
Le charme de ses longues ruelles aux couleurs pastels. De la Calle 8 à la Calle 65, c’est un plaisir de flâner.
Uxmal
Le site d’Uxmal est l’ensemble le plus important du Yucatán avec Chichén Itzá, et sans doute le plus pittoresque, grâce au paysage vallonné. Le site archéologique d’Uxmal est remarquable par ses monuments et la beauté de son architecture, caractéristique du style Puuc.
Chichen Itza
Le joyau du Yucatan !!!
Non décidemment je n’ai pas aimé cet endroit…
Certes d’imposants monuments en font un site majeur…
Mais entre chacun d’eux s’étend un marché « d’artisans pour touristes »… insupportable … quant au parking, les dizaines de cars indiquent qu’ici on vient par milliers… il faut dire que c’est le site de plus proche de Cancun et de la côte…
Bref après tous les sites mayas perdus dans la jungle avec leur intimité et leur mystère… ici c’est le choc !!!
Et puis… au delà des sites archéologiques il y a…
Des regards d’enfants… croisés dans les villages…
Et puis… après un tel périple…
arrivée sur la côte à Tulum…
… quelques jours sur la plage…
et
RELAX
Le temps de feuilleter l’album…
Le Guatemala et le Yucatán restent la terre d’une des civilisations les plus mystérieuses du monde méso-américain : les Mayas. Mathématiciens-bâtisseurs, commerçants, cultivateurs de maïs, joueurs de pelote et grands pourvoyeurs de chair humaine pour leurs dieux…
le Yucatán entre playas et mayas…
De superbes plages de sable blanc côté Caraïbes, des fonds marins exceptionnels, mais aussi des sites archéologiques de premier plan… donc de grosses concentrations de touristes…
Le Guatemala est un pays assez extraordinaire : paysages variés et harmonieux, volcans en activité, lacs d’altitude, forêts tropicales, villages séculaires perdus sur les hauts plateaux, côtes atlantique et pacifique
La plus grande partie du Guatemala est intacte, authentique. Et puis il abrite un site archéologique fabuleux, Tikal, enfoui au cœur de la forêt, et l’un des plus beaux lacs du monde, Atitlán, entouré de ses volcans aux cônes parfaits… De fait, le Guatemala est notre pays préféré d’Amérique centrale
Les Indiens, qui représentent 60 % de la population, ont conservé leurs langues, leurs coutumes, leur folklore et leurs costumes traditionnels, particulièrement riches en couleurs.
Autant dire que le Guatemala nous a enchanté…