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Est ce que comme certains le pensent, sur la Presqu’île de Rhuys on trouve le pire et le meilleur ?
Evacuons le « pire »…
… Une urbanisation parfois outrancière : j’en conviens, en particulier du côté océan où se concentrent la plupart des résidences secondaires…
… Le port du Crouesty : une aberration architecturale construit dans les années 1970, qui attire les marins au long court par ses infrastructures modernes et ça capacité importante.
… Les 150 000 touristes qui envahissent la Presqu’île l’été (14 000 habitants le reste de l’année)
Certainement des maux inévitables qui sont les conséquences des qualités uniques de cette Presqu’île, et donc de son attrait. Sans perdre son âme.
Pour le « meilleur » je vais laisser mon cœur basculer.
La presqu’île de Rhuys est mon terrain de vie. A temps plein. C’est à dire toute l’année.
Dans d’autres articles sur ce site (Bretagne Mosaïque), j’ai déjà développé ce que m’inspire cet environnement si particulier.
Et même si les inconvénients sont essentiellement saisonniers, il reste 10 mois pour profiter des richesses qui nous entourent. Et même pendant l’été, il suffit d’adapter ses activités pour ne pas subir « ces inconvénients.
Et comme vous le constaterez dans l’article qui suit il y a tellement à faire, à voir, à vivre…
Ici ce que j’aime particulièrement c’est la nature omniprésente. La nature au sens large puisqu’on passe de paysages champêtres, de prés, de forêts… à l’océan au sud ou la mer côté Golfe. Des ambiances complètement différentes.
Ici c’est un autre monde. Comme nulle part ailleurs
Ici j’ai l’impression d’être sur une ile sans en avoir les inconvénients. Un monde « hors du monde ». C’est mon sentiment à tel point que j’ai du mal à en sortir… même pour aller jusqu’à Vannes.
Incroyable pour quelqu’un qui a sillonné la planète…
Comment expliquer cela ?
J’ai trouvé exactement ma place, et toutes les cases que l’on pourrait cocher pour valider un test de satisfaction sont cochées.
Ici, il y a l’alchimie particulière qui met tout en phase. Le charme infini du temps qui passe en s’imprégnant des paysages de mer, des changements imprévisibles du temps, du vent, des nuages qui filent vers l’est, des galets, du bois flotté que l’on trouve sur l’estran…
Les éléments qui sont posés là, dans un décor immutable et tellement changeant.
Dans ce qui suit je vais vous présenter la Presqu’île. Le plus complètement possible. Un parti pris forcément, mais que j’essaye le plus objectif possible.
Pour cela je vous propose une synthèse d’articles puisés à droite à gauche, ainsi que des liens qui renvoient vers des sites experts. Il n’est pas question de réinventer ce que d’autres ont très bien fait.
Mon objectif principal est de vous faire découvrir et aimer « mon petit paradis ».
Bienvenue chez moi.
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Au cœur du Parc Naturel Régional du Golfe du Morbihan, la Presqu’île de Rhuys forme un long bras qui vient refermer le Golfe du Morbihan, enlaçant la Petite Mer : Mor bihan (le Golfe) comme pour la protéger de sa grande sœur agitée : Mor Braz (l’océan).
 Etendue sur quelques 25 km, la presqu’île de Rhuys doit son nom au moine Saint-Gildas qui fit fonder ici une abbaye celtique.
C’était au VIème siècle. Depuis, les vocations spirituelles ont laissé place à une multitude de ressources et d’activités qui font la richesse du territoire. Façonnée par l’océan Atlantique au sud, et lovée au cœur du Golfe du Morbihan au nord, la presqu’île propose une diversité unique.
 
Entre terre et mer. Entre Golfe et océan,
On n’est jamais loin de l’eau et c’est la force de cet espace aux allures souvent insulaires.
Peu d’endroits proposent une telle harmonie entre la terre et la mer, l’homme et la nature.
Ici on communique en permanence avec la nature, les éléments, et les nombreuses espèces d’animaux qui vivent là ou viennent y passer l’hiver.
Contraste entre la rigueur du large et la douceur de l’intérieur.
Côté océan : on trouve de longues plages de sable blanc, mais aussi des falaises, des criques où l’eau transparente n’a rien à envier aux fonds marins du bout du monde… à part peut être la température… vivifiante. Une cote découpée qui va jusqu’au petit mont, véritable belvédère qui offre une vue imprenable sur l’océan. Par temps clair, on distingue la côte, du Croisic à Quiberon ! Droit devant, quelques îlots de terre se détachent : Belle-Ile-en-mer Houat, Hoëdic.
… La force de l’océan, l’immensité, l’infini…
 
Côté Golfe : bordé de nombreux parc à huitres, des fontaines, des menhirs et dolmens, des petites cales pour mettre à l’eau les kayaks ou des bateaux plus gros, des marais salants et des marais où se réfugient des oiseaux par milliers, un château fort du Moyen Age résidence secondaire des Ducs de Bretagne, le château de Suscinio
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Avec plus d’une centaine de kilomètres de sentiers côtiers l’idéal est bien sur est de partir à pied.
De nombreux chemins s’avèrent être des culs-de-sac. Allez-y quand même : au bout, il y a sûrement un petit port, des voiliers au mouillage, une crique ourlée d’ajoncs, une vue sur les îles du Golfe…
Barge Benance
 Plus calme, le moulin à marée de Pen-Castel construit au XIIè siècle était réputé pour sa farine de froment et d’avoine. Il a fonctionné jusqu’en 1921. C’est aujourd’hui un lieu culturel et artistique. C’est un des plus beaux de Bretagne.
 Posée à l’extrémité de la pointe de Penvins la chapelle de Notre Dame de la Côte se dresse majestueuse face au vent et aux embruns. Un bijou d’architecture du XIXème siècle.
Et puis dans le Golfe du Morbihan et particulièrement sur la presqu’île il y a les huitres.
Aujourd’hui, l’ostréiculture est une des activités essentielles.
Le rythme des marées détermine l’emploi du temps d’un ostréiculteur.
Après 3 ans d’élevage amoureux arrive le temps de la dégustation des huîtres. Avec un verre de muscadet, du pain et du beurre salé  voire du citron… le plaisir est total.
Les Romains qui prisaient l’huître pour ses vertus aphrodisiaques (comme les Grecs) ont été les premiers à concevoir des parcs à huîtres qui alimentaient les grandes tablées de patriciens délicats. Quant aux Grecs,ils utilisaient la coquille comme bulletin de vote lorsqu’il s’agissait de bannir un sujet indésirable. L’étymologie du mot « ostracisme » vient donc de cette drôle de pratique « ostréicole » et néanmoins démocratique.
Pour organiser votre visite n’hésitez pas à venir sur le site de l’Office du Tourisme :
Office de tourisme Presqu’île de Rhuys – Golfe du Morbihan
LE SAVIEZ VOUS… La presqu’ile avait sa ligne de chemins de fer entre Surzur à Port-Navalo… cela permettait à partir de la ligne ligne de Vannes à La Roche-Bernard, la desserte de la presqu’île de Rhuys de son ouverture en 1910 à sa fermeture en 1947.
Souvenirs d’une belle époque et de folles années, au temps du Petit Train et des premiers bains de mer …
Pour voir tout l’article cliquez ici : Le petit train de la presqu’île